En 1992, J’ai travaillé à partir du tableau de Picasso Les Demoiselles d’Avignon. Dans le même format que l’original, j’ai proposé un grand plan composé de deux parties disposées en décalage l’une devant l’autre.
Par un déplacement latéral, le spectateur fait évoluer l’image qui se modifie suivant l’angle de vision.
En 2002, J’ai réalisé un grand volume cubique, de grand format, environ 2m de côté sur 2m de hauteur, que j’ai appeléBeauduc. ( Beauduc est le nom d’une grande étendue de sable et de dunes au bord de la mer en Camargue, sur la commune d’Arles, dans le sud de la France).
Les parois de ce volume sont peintes sur toutes les faces dont certaines sont découpées.
L’oeil du spectateur est conduit dans un espace incertain, où de nombreuses illusions visuelles prive le regard d’une identification immédiate de l’ensemble.